[scénario] Comprendre l'inconcevable [libre]

Karel Chevalier doyen de la famille Rosenberg jeta un coup d'oeil aux quelques volontaires et volontaires désignés qu'il avait entrainé dans son sillage à la suite de la pathétique réunion qu'avait ordonné le Prince. Ce fou devait être bien sur de sa place pour oser se comporter de la sorte devant son peuple... L'histoire avait pourtant démontré qu'il valait mieux surveiller ses arrières... Il était certain qu'il avait donné l'ordre à ses laquais de laisser passer ceux qui avaient perdus l'esprit afin d'appuyer ses propos et attirer l'attention sur d'autres problèmes que son incompétence.
Prenant place souplement et délicatement au bout de la longue table qui servait aussi bien aux banquets que pour ce qui les intéressaient, aux réunions... Il fit signe aux autres de s'assoir puis fit distribuer carnets et plumes pour pouvoir prendre des notes.
Certains étaient de sa famille, d'autre n'avaient peut-être jamais mis les pieds dans une maison noble et il appréciait toujours autant leur laisser profiter de ce charme à la fois moderne et ancien qu'il avait instauré entre ses murs. Il se redressa délicatement puis regarda chacun et personne à la fois, embrassant la pièce d'un regard semi circulaire.

"Bien, je crois que nous savons désormais l'essentiel de ce que nous avons à savoir pour commencer à travailler. Pour des raisons évidente de localisation si cette première réunion se tiendra entre ses murs, les suivantes se dérouleront en ville. Avant de commencer est-ce que certains d'entre vous ont des points à soulever, des questions à poser sur la situation?"

C'était en fait dors et déjà une façon de commencer, pour sa part il avaient déjà plusieurs pistes de réflexion mais il préférait évaluer la teneur de ceux avec qui il devrait travailler. Si l'heure n'avait pas été aussi grave la situation aurait pu être cocasse voir amusante de jouer avec eux comme l'on tire les ficèles de quelques pantins afin de nouer de nouvelles alliances voir de nouveaux laquais...

[J'aimerais faire un sujet rapide pour mettre les choses en place, deux ou trois tours de jeu tout au plus avant de passer à la phase suivante ^^]

Elle se devait d'assister à cette réunion qui pourrait se monter intéressante. Sortir de la demeure du Prince était habituelle pour elle. Et pour une fois elle arborait la tenue de garde personnelle. Sa silhouette était à la fois si féline et angélique , qu'elle en devenait déroutante pour un grand nombre de ses semblables, Isadora restait insaisissable.

Marchant rapidement , elle poussa les portes du domaine Rosenberg et fit son entrée dans l'immense salle de réunion , tous les yeux se braquaient sur elle, sa chevelure sombre mi courte retombant sur ses épaules. Toute sa tenue était à la fois protectrice et très prés de son corps. Un corset de cuir frappée aux armes de d'Avignon enserré sa taille de guêpe. Deurs armes à feux ornaient le haut de ses cuisses.

- Doyen Rosenberg , le prince m'envoye à vous pour permettre la coordination des opérations à venir !

La jeune femme s'inclina devant le doyen, et attendit au garde à vous la suite de cette discussion.

Ce jour là il n'avait pas été à la cour. Ce jour là il avait décidé de punir cette assemblée de vampire vieux, bedonnants et d'un ennui mortel. Pour ça il avait décrété qu'ils ne pourraient pas jouir de sa présence. Bien sur ils l'avaient supplié de venir mais que nenni. Il était resté chez lui tranquilement à ...attendre et s'ennuyer ferme. Il avait été tenté de venir quand même, mais il s'en était abstenu, que ces êtres subissent son absence, ils l'avaient amplement mérités.
Bien sur comme toujours il suffit qu'il s'absente pour qu'ils décident de créer de l'animation. Sans y être, il avait eu tout le détail de la réunion de l'intrusion jusqu'à la formation d'un groupe de recherche.
Évidemment personne n'avait eu l'idée de l'inviter à ces recherches. Comme si une fête pouvait avoir lieu sans qu'il y soit. Usant de quelques manœuvres il apprit sans trop de problème où devait se tenir la réunion. Il y entendit mêmes quelques noms d'invités prestigieux. Pas mal de sangs purs.
C'est donc dans sa plus belle tenue qu'il se rendit au manoir Rosenberg. Bien sur quelques gardiens eurent envie de l'empêcher d'entrée mais il se trouve que par le biais du hasard, le cousin de la sœur du mari de la belle fille d'un marquis de sa connaissance est le chef de la sécurité du manoir. Ou tout du moins assez chef pour pouvoir obliger les gardiens à le laissez entrer. De plus pour les quelques récalcitrants voulant confirmer son invitation, de son plus beau sourire et quelques paroles ils finirent par le laisser passer convaincu de son bon droit.
C'est donc dans sa dignité froissée qu'il poussa les deux grandes portes de la salle de réunion.
Les yeux des convives décidément très curieux se retournèrent avec un mélange d'appréhension et de surprise vers la silhouette. Il suffit de voir ses couleurs pour savoir qui venait d'arriver.

Aujourd'hui pour l'occasion il portait une tenue dans les tons rouges pour aller avec le thème de la réunion. La tunique étant d'un rouge feu sautant aux yeux, le pantalon d'un rouge framboise assez pâle au limite du rose enfoncé dans des bottes couleurs Bismarck. Son écharpe orange habituelle remplacé par une couleur rouge grenadine. Son maquillage complétait sa tenue, d'un rouge à lève carmin et un contour des yeux d'un rouge cerise.
Son chapeau lui affichait un rouge capucine surmonté d'une plume grenat.
Il s'inclina tellment bas que l'impression générale était qu'il tombait. Son chapeau frôla le sol d'une poignée de millimètre et la plume réussit à ne jamais toucher le sol.

Seigneurs de touts rangs, chère hôte il semblerait que mon invitation à cette petite partie se soit égarée. D'un côté ça se comprend si le décorateur et aussi messager on ne peut que comprendre cette omission.

Le vampire se redressa et avisant un fauteuil de libre s'assit à la table.

Je vous ai dérangé peut être ? Surtout ne vous gênez pas pour moi continuer ce dont vous parliez ça avait l'ait d'un intéressant ...

Azekiel réussit à arrêter son bâillement juste à son début. Juste assez pour que tous le monde le remarque et qu'en même temps ça ne passe pas pour un manque de respect.

Sarah avait daigné accordé de sa présence à cette réunion alors qu'elle avait autre chose à faire. Toujours encapuchonnée dans une cape d'un bleu sombre, elle pénétra dans la demeure de sa famille dont elle n'avait quasiment jamais mis les pieds.

Elle regarda rapidement les décors, l'approuvant d'un regard inquisiteur : la famille n'avait pas perdu son goût pour les lieux mais, elle ne surpassait pas les siens. Elle préférait, et de loin, son propre manoir.

Malgré son ignorance des lieux, elle se déplaçait rapidement et sans aucune hésitation. N'était-elle pas réputée pour son savoir et ses conseils ? En peu de temps, elle "trouvait" la salle de réunion et y entra. Simple silhouette silencieuse qui se faufila entre les meubles et les personnes, ne saluant pas, ne jetant à peine un simple regard aux convives.

Elle vit une commode, un peu à l'écart de la table et d'un petit saut gracieux et sans aucun bruit elle s'installa dessus, faisant balancer doucement ses jambes dans le vide. Elle remarqua les feuilles et plumes sur la table mais ne prit pas la peine d'aller se servir. Elle avait une mémoire et elle n'avait aucunement besoin de prendre des notes. C'était réservé aux petites mains totalement incompétentes.

Le doyen commença. Et voilà qu'au lieu d'organiser, il demandait... S'il estimait qu'il fallait demander cela signifiait qu'il considérait que certaines personnes n'avaient sans doute pas compris la situation ? Les faibles d'esprits. Bien sûr... les vampires en avaient un nombre incalculable mais il était toujours moindre que celui des lycan ou des humains... Et voilà qu'une jeune femme, celle qui accompagnait le Prince, était entrée, interrompant cette réunion. Quel manque de savoir-vivre ! En voilà une qui ne doit contenir que des... comment dises déjà les humains ? des coroles rabougries entre les jambes. Un choix bien judicieux pour un ridicule prince. Et qui venait d'entrer ? L'homme multicolor. En voilà un qui cherchait à ne pas passer inaperçu. Encore un autre exemple de l'abîme décadente qui séparait sa famille et les autres vampires ? Qui la séparait elle des autres vampires ?

Toujours aussi discrète, le visage dissimulé, elle se tourna à nouveau vers le doyen quelque peu impatiente.

Le doyen Rosenberg avait parcourut une dernière fois la salle du regard et s'était apprêté à avancer sur la suite des opérations quand l'extension de bras de sa majesté fit son apparition sans même prendre la peine de se faire annoncer comme il se devait. Mais il n'avait pas de temps à perdre à jouer avec les objets tranchants tout aussi intéressant qu'ils puissent être surtout quand ils appartenaient à d'autre.

"Ce que Prince veut, laissa-t-il planer avec un geste vers une chaise légèrement en retrait et un sourire politique."

Il s'apprêtait à reprendre quand la porte s'ouvrit une deuxième fois sans pour autant effacer son sourire bien qu'il se figea un instant. Il fit un geste discret à un serviteur avant qu'il ne referme la porte, on entendit un léger mouvement de l'autre côté, à présent, tout nouveau venu ne manquerais pas de devoir annoncer la raison de sa venue et serait reconduit à l'entrée aussi courtoisement et fermement que possible.
Il accueillit néanmoins le nouveau venu aux couleurs chamarrées avec un geste faste et un sourire amusé.

"Monsieur, partout ou vous allez on entend le ramage, on voit le plumage mais soyez certain que c'est là seul où s'arrête la fable car si spectacle vous cherchez, je ne saurais que trop vous conseiller le théâtre ou l'opéra. Côté jardin ou côté cour, vous y trouverez peut-être votre styliste. Mais si votre tenue ou vos manière n'ont d'égaux, en éclat, que votre esprit peut-être pourriez vous vous rendre utile, ici."

Son sourire persista, libre à lui ensuite d'interpréter son regard à sa guise entre l'avertissement, l'amusement et la dérision. Se levant délicatement, il posa ses mains bien à plat sur la table.

"Très bien, plusieurs équipes seront constituées afin de prélever sur la population un échantillon sur le cheptel d'humain vivant à Ténébrys dans tout les quartiers et toutes les castes ainsi que de récolter des informations sur cette avarie. Nous tablerons sur un échantillon de 1% de la population cela devrait nous indiquer où recentrer nos recherches. Les humains seront conduit à l'adresse que je vous communiquerais en fin de réunion, bien entendu vous prendrez soin de rester discret et de ne parler à personne de cette entrevue.
A présent j'attends de chacun d'entrevous que vous me faisiez part des compétences qui pourraient s'avérer utiles dans cette mission afin que je crée les équipes. Ainsi que vous me donniez un moyen de vous joindre en tout temps et en toute heure.
Bien entendu j'attends de vous que vous soyez efficaces, réactifs, joignables et discret."

Son sourire ne laissait aucun doute sur les conséquences au contrevenants à ces directives. Il ne parlait pas pour les membres de sa famille, eux savaient ce qu'ils avaient à faire en toute heure mais tous n'étaient pas dans ce cas. Ils n'avaient pas de temps à perdre en palabres inutiles et en suppositions fumeuses alors qu'ils n'avaient, pour le moment, rien sur lequel s'appuyer pour leurs recherches. Il porta sur la créature qui était la plus proche de lui, toute proportion gardée, qui présenta ses qualifications d'une voix parfaitement neutre. Puis le suivant et ainsi de suite...

...Rp qui se passe après ma rencontre avec Isadora...

Molasar, une ombre ancestral aussi terrifiante qu'impressionnant, un mal récurant sur lequel on avait donné un nom. Le nom d'un seigneur, un seigneur plus que millénaire provenant des Carpates et que les années de repos n'avaient rends que plus aigris. Il semblait étrange qu'il hère désormais sans but dans une ville aussi sombre que Tenebrys, et pourtant...Nul ne savait si il s'en était donnés lorsque son pied se posa sur le parvis de la demeure d'une famille très ancienne...Les Rosenberg. Le valaque n'était que peu renseigné tant sur cette famille que sur ses agissements, et ne leur témoignait pas plus d'attention qu'à quiconque, seulement il s'évertuerait peut être à leur parler avec un certain respect, car après tout, ils avaient sut conserver la pureté de leur sang. De plus, ce qui pouvait le tenir en halène, était le fait que quelque part, les Rosenberg était la famille qui lui ressemblait le plus, agissant sous d'anciennes traditions et manières de penser. De plus, il n'avait pas plus était convié à cette réunion, qu'il n'avait suivit la réunion du prince, pour qui le titre n'était qu'une fantaisie, et auquel jamais il ne se soumettrai. En fait, il était trop orgueilleux pour cela, d'autant qu'il était encore plus vieux que celui-ci... Le temps était couvert, et les premières gouttes de pluie venaient de faire son apparition, il était donc temps d'entrer. Après quelque pas dans l'ombre de la demeure, il arriva rapidement à la double porte menant au buffet. Il l'ouvrit...

...Il laissa apparaître ses vêtements noirs et pourpres datant de son époque, des vêtements presque aussi âgés que leur possesseur. Son long médaillon attestant de son appartenance à la famille royale Valaque était caché à l'intérieur de ses vêtements ne laissant apparaître qu'un bout de sa chaine en or. Son teint était d'une lividité morbide, son regard perçant, similaire à un serpent. A peine venait-il d'entrer que déjà ses globes oculaires guettaient, scrutaient et épiaient les moindres faits et gestes des différents protagonistes. A sa droite se trouvaient Isadora, il l'avait déjà rencontré lors de son arrivée...une rencontre pour le moins intéressante quelle qu'en fut l'issue. Assise à ses côtés se trouvait une fille encapuchonnée dans une cape d'un bleu sombre, tandis que de l'autre côté se trouvait un homme aux milles couleurs, qui selon Molasar, se servait de ses habits comme d'une démarcation pour cacher un piètre charisme...du moins c'était son avis. L'air était devenu lourd depuis son entrée, comme si sa seule présence avait suffit pour déstabiliser la teneur en ions de toute sorte contenue dans l'atmosphère. En face de lui, ce tenait la personne qu'il était venu rencontrer. Son attitude, ses regards, ses gestes, la désignait comme leader naturelle. Elle semblait aussi se comporter en véritable homme d'administration, une politicienne, sachant manier les mots habilement et adroitement. Le Valaque comprit tout de suite qu'il allait falloir se méfier de ses paroles qui provenaient tout droit d'une bouche aussi vil que l'esprit de l'ancien des Carpates...

L'écho qui raisonnait encore dans la salle était bien le sien, et Molasar comprit qu'elle sortait d'une longue tirade à laquelle il avait certainement mit fin, mais peu importe...Si l'intérêt des plus grandes familles vampires se déroulait ici, celui du seigneur des Carpates y était étroitement lié, et ses dessins ne pourraient être accomplis que par la coopération avec les différents protagonistes intéressés. Dans un geste lent, il esquissa alors un petit applaudissement marque entre l'ironie et le respect. Ensuite, il tiqua quelque peu du coin de la lèvre, puis s'éclaircit alors la voix, puis sa voix froide et portante se distingua dans la grande salle.

"Le temps passe...Les pions continus à avancer, et d'autres tirs toujours les ficelles...Le rapport est tel entre dominant et dominé, pourtant ils sont comme le corps et l'âme...l'un ne peut exister sans l'autre, et l'autre reste inanimé sans l'un, telles sont les choses et telles elle le seront...Chacun connait donc sa place, la mienne sera celle de l'omniscient...Je ne me trouve pas sur l'échiquier, et je ne ferai pas avancer les pions, pourtant je vois tout...Cependant je ne peux rester dans le confort que m'offre cet état d'inactivité plus longtemps, et c'est pour cela qu'aujourd'hui je vous apparais..."

Il marqua un temps de silence tout en sachant qu'il allait bientôt reprendre. Au final, ses paroles ressemblaient à un discours aussi réfléchi que celui de la politicienne, d'autant qu'il était basé sur un mensonge. En effet, son état d'inactivité avait été tel qu'il n'avait pas eut le temps de prendre en compte tous les nouveaux paramètres de sa nouvelle vie, et de ce nouveau monde. Pourtant il se devait tout de suite de reprendre le contrôle, un contrôle qu'il avait eut, et qu'il avait perdu ébloui par une confiance aveugle. Enfin...tout était bien loin...

"Je pense que vous n'avez pas nécessairement besoin d'en savoir plus, toujours est-il que je n'irai à l'encontre d'aucun d'entre vous, puisque quelque part nos intérêts sont communs...Un ami...je pense que la frontière est encore longue pour que vous puissiez me considérer ainsi, nous dirons que j'incarne la neutralité, ne servant que mes propres intentions. Enfin pour vous laisser finir, Chére Rosenberg, je souhaitais vous dire que vôtre âge n'a d'égal que vôtre intelligence, et bien que ma notoriété n'est peut être pas franchis vos frontières, je sais que vous avez toujours su où vous diriger pour ne pas faire partie des pions...ce que je ne peux nier."

Il avait une requête...cependant, ce n'était ni le lieu ni l'endroit pour en faire part, de plus, ce n'était pas dans ses plans d'interrompre cette petite mise en scène du doyen Rosenberg pour distribuer les rôles. Le but de Molasar était juste de se montrer, de sortir de l'ombre pour faire comprendre qu'une créature bien plus glaciale que la mort souhaitait poser sa main sur un privilège qui lui revenait de droit. Certes il n'était pas d'une famille bien connue, cependant c'était un des plus anciens Sang-pur encore existant, ce qui lui conferait un certain pouvoir.

[bon, puisque personne ne rebondit boing boing^^ je vais passer à la suite histoire d'avancer ]

Un clapement de main attira son attention alors que certains s'attelaient à la tache, haussant un sourcil, esquissant un demi sourire, il chercha du regard l'auteur de cette profonde marque d'irrespect. Le regard du vampire le détailla des pieds à la tête, jaugeant de son adversaire comme un escrimeur avant la passe. Il écouta attentivement chacun de ses mots en étudia la moindre vibration, le moindre sens afin de parvenir a se faire une idée au plus juste de ses propos. Toujours debout, il se dégagea de sa chaise et le laissa s'approcher de quelques pas alors que la feuille faisait le tour de la table.

"Devrais-je donc vous appeller Narrateur Omnicient de nos péripétie, Monsieur? Ou me ferez vous l'honneur de me gratifier d'un nom que je sache quelle verve habile je salue et quelle réputationn n'a pas franchis nos frontières?"

Il ignorait pour le moment par quel bout le prendre, pour parler familièrement. Ne sachant pas qui était cet être qui affichait ainsi une confiance teintée d'anciennes coutumes. Il en profita pour récupérer la liste, la parcourir des yeux, revenir à son interlocuteur tout en élaborant mentalement les équipes à venir.

La nuit s'avance lentement mais surement. Depuis la fin du conseil de la Rose Pourpre, certaines personnes organisent les recherches.

Un homme s'avance vers le manoir Rosenberg. Dans sa main repose une envellope rouge sang. Il a un objectif et compte bien l'accomplir pour le bien de la communauté. Les grandes portes de la batisse se trouvent devant lui...il toque... Un serviteur ouvre et il lui tend cette envellope.

"Pour monsieur Rosenberg" dit-il avant de partir.

Dans la grande salle, plusieurs vampires sont rassemblés, des vampires qui n'étaient pas prévu aussi. Un serviteur toque et la voix de Karel se fait entendre.

"Sire, voici une lettre pour vous."

Le serviteur s'avance et tend l'envellope à son maître avant de repartir s'occuper de ses taches.

[Lettre envoyée en MP]

Le doyen déplia le pli, le parcourut des yeux sans rien laisser voir de son contenu sur son visage, bon ou mauvais nul n'en savait rien hormi celui qui l'avait reçut. Il parcourut ses invités temporaires du regard, certains ne prenaient pas la peine de répondre au papier qu'il avait fait passer, il darda sur eux un regard glacé.

"Je conçoit que vous pensiez que votre renommée n'est plus à faire mais je vous enjoint à vous exécuter tout de même, à moins que vous ne souhaitiez revenir sur vos précieux élans de civisme auquel cas cessez de nous faire perdre du temps et veuillez sortir."

[Au moins postez une fois pour clôturer le topic si ca vous botte pas qu'on puisse passer à la suite^^]

Et voilà encore un qui se pointe, se croyant encore être supérieur à la famille. Ils étaient vraiment affligeant... Un véritable fléau que Karel se devrait peut-être de purger. Elle soupira... Elle avait l'impression que cette réunion était une perte de temps. Rien n'avançait... Il n'y avait que des intrusions importunes... Et voilà que Karel recevait un pli. Sarah fixa le doyen de ses yeux perçant dissimulés derrière sa capuche. Rien ne transparaissait...

- Doyen, commença-t-elle d'une voix calme et peu sonore. Je souhaiterais que l'on reprenne votre réunion qui rassemble ici nombre membres de notre prestigieuse famille ainsi que d'autres vampires. Nous sommes ici pour découvrir un mal qui nous touche tous.

Elle se tut un instant, regardant toujours le doyen.

- En ce qui me concerne, doyen, vous connaissez mes capacités et j'irais, même si cela me coûte, dans les rues, prélever ces échantillons. En revanche, je préférerais travailler seule hormis si vous exigez qu'il en soit autrement.

Il n'était pas étonné que ce soit un membre de sa famille qui se décide enfin a prendre la parole. Il ne perdait pas de vue leur objectif, bien entendu, il regarda la jeune Sarah Oriane et dicerna calmement ses traits sous la capuche, ses yeux allèrent chercher les siens ou elle pu lire un assentissement muet malgré ce qu'il répondit ensuite.

"Croyez bien ma chère que je ne perd pas de vue les objectifs de cette réunion mais il semblerait que la passivité latente de ses participants ne soit un frein considérable à son avancée aussi vais-je me contenter de faire un choix arbitraire. Je prend cependant en note votre requête bien que je me doive de vous prévenir que vous sere seule dans le cas où vous tomberiez sur une mauvaise rencontre."

Ce disant, avec un soupire appuyé et un regard qui embrassa la salle, il nomma les groupes et les personnes pour chaque partie de la mission, puis fit signe à la jeune Rosenberg de l'attendre avant de regarder Molasar Craiovescu.

"Vous vouliez me parler peut-être pourrions nous convenir d'une entrevue?"

[Dernier tour de post pour tout le monde ensuite je cloture^^]

La passivité de l'ancien seigneur avait été marquante, pourtant ce n'était pas le fait d'un refus à toutes réponses, mais plutôt un fait du hasard entrant en corrélation avec l'arrivée d'un messager. Molasar était donc resté de marbre, froid et aussi pâle que ce minéral, tandis que ses interlocuteurs tentaient de lui sous-tirer quelques mots. Enfin...cette inactivité ne pouvait demeurer que corporel, puisque mentalement le valaque bouillonnait d'impatience. Ses mains encore cachées apparurent alors, laissant dévoiler de longs ongles noirs qui trainèrent quelques temps contre le fourreau attaché à sa ceinture, plus par ennuie que par une quelconque menace.

"Pardonnez donc mon inconcevable maladresse, et sachez que je n'ai jamais été à l'aise avec les présentations"finit-il par lâcher avec un petit sourire en coin, tout en reprenant.

"Je suis connu sous le nom de Vladislav Molasar Craiovescou, empereur Valaque, un titre qui ne veux plus dire grand chose, et dont la plus part ne connaissent même pas l'existence. Je suis le dernier descendant royale de Roumanie, et par conséquent le seul homme qui à fièrement guidé l'essaim valaque lors de l'attaque des lycans, et le seul homme à être rester fidèle lorsque vous nous avez tous tournés le dos. Enfin, je ne suis pas homme de rancœur et ce sont des querelles si anciennes que l'on ne s'y attarde plus."

Ce petit discours n'était qu'une petite pique envoyée à la famille des Rosenberg, quoi qu'à toutes les grandes familles d'ailleurs. En réalité, qui s'était réellement intéressé aux Valaques, Roumains et Moldave lorsque les loups avaient conquis le pays?...pas grand monde, mais l'heure n'était pas aux querelles, Molasar avait un but bien précis, et sauta d'ailleurs sur l'occasion lorsque celle-ci se présenta.

"Eh bien, puisque vous semblez être en mesure de m'inviter...pourquoi pas..."

dit-il d'un ton las, qui lui fit reprendre toute cette puissance à la fois terrifiante qu'il pouvait dégager, tandis que son regard s'assombrissait.

[dsl petit post du à mon abscence du au déménagement]

Sarah sourit derrière les ombres de sa capuche. Le doyen, toujours aussi égal à lui-même.

- Je vous en suis reconnaissante doyen et n'ayez d'inquiétude pour ma personne en cas d'ennui. Si la fin doit arriver pour moi, alors elle arrivera mais, je ne serais jamais seule à partir...

Qu'avait-elle derrière la tête ? Celui qui la tuerais, mourais probablement avec elle mais dans quelle mesure apporterait-elle le chaos ? Oriane se considérait comme la maîtresse du chaos, et toute personne lui portant atteinte s'en verrait largement punie. La seule question est serait-elle la seule à subir la punition ? Oriane, maîtresse de la destruction et du chaos...

Elle hocha rapidement de la tête lorsqu'il lui fit signe de l'attendre. Lorsque la voix du roumain s'éleva dans la salle, elle tourna légèrement les yeux vers lui. Du haut de son perchoir, elle n'avait pas besoin de se retourner dans tous les sens. Elle avait l'une des vues les plus globales de la salle. Elle sourit au reproche fait par le vampire car pour elle ce n'était qu'un reproche qui ne méritait pas réponse tant il lui semblait vide. Bien au contraire, le seigneur devait se félicité d'avoir été oublié. Ainsi peut de surveillance à son égard et donc plus de liberté. Mais comme qui dirait : chacun à un point de vue différent.

Elle l'observa encore un instant, mesurant sa puissance, la terreur qu'il devait susciter à un simple humain puis, s'en désintéressa nullement impressionnée.