Mémoire défaillante et envie sanglante (suite)

Noir total. Je me souviens avoir ressenti une énorme douleur à la nuque, mais là, noir total. Je crois rêver, des images défilent devant mes yeux, mais je ne comprends pas ce que je vois. Je crois que je me suis évanouie durant un très long moment car lorsque je me suis enfin réveillé je ne reconnaissais pas l’environnement où j’étais rendu. Je me réveille d’un bon la bouche grande ouverte comme si j’allais me mettre à hurler de douleur, mais rien de sort. Ma respiration est rapide je tremble un peu, mon regard se promène extrêmement rapidement, comme si je cherchais quelque chose. Là, je la vois, une bouteille sur la petite table qui se trouve à coter du fauteuil en cuir où j’avais été déposé. Il y avait aussi un verre avec ce liquide rouge à l’intérieur. Je l’avais senti et je crois que c’est ce qui m’a réveillé. Ma main a attrapé le verre aussitôt que mes yeux on reconnu ce que c’était. Je bois rapidement le nectar et le fini tout aussi rapidement que je m’étais réveillé. J’avais du sang qui coulait un peu sur mon menton, sans me poser une question j’empoigne la bouteille avec rapidité et je commence à boire. C’était tellement bon, tellement doux. Je sentais le liquide glisser le long de ma gorge et chaque papille gustative se délectait de ce nectar. Puis là, je le vois. Cet inconnu de la ruelle, surement lui qui m’a amené ici. Je le regarde bêtement avec une grosse goute de sang qui coule de ma bouche pour glisser le long de mon menton et de ma gorge pour allé se perdre dans mon décolleté. J’essuie du revers de la main mon menton et dépose la bouteille qui est pratiquement vide. Je le regarde encore, je ne bouge plus. Je le fixe froidement sans dire un mot. Je me redresse doucement pour m’assoir en plein centre du fauteuil et croiser mes jambes.

-Pourquoi tu m’as amené ici?

Enfin arrivé à son manoir, le prince chargea le conducteur de la poser dans le petit salon le temps d'aller se changer et de retrouver son costume habituel. Habillé dans son costard trois pièces aux couleurs noires, il alla se poser dans un fauteuil, un livre à la main, attendant le réveil de cette garce. Le majordome avait préparé une bouteille pour elle et pour son maître et, c'est avec un peu de grâce, qu'il vida la sienne. Mandélia avait bu une trop grande partie de ses forces et ce n'était que par sa volonté qu'il avait réussi à refréner sa bête.

Les minutes passèrent et lui se plongea dans sa lecture, jetant quelques coups d'œil vers la jeune vampire et enfin, elle se réveilla. Tout dans sa réaction montrait de la douleur et une soif inassouvie. Elle but au goulot sans modération, sans charme et enfin, se rendit compte de sa présence.

-Pourquoi tu m’as amené ici?

La question était stupide si elle connaissait vraiment les siens, les vampires. Charles-henry posa son livre sur la table de chevet et commença à la regarder de ses yeux de glace. Elle pouvait se sentir pénétrer, fouiller dans son âme mais n'étais ce qu'une illusion ou utilisait-il ses pouvoirs ? Ses mains se croisèrent sur ses genoux et ses lèvres émirent ces paroles :

"Car vous étiez un danger pour notre communauté, jeune vampire."

-STOP! ARRÊTER DE M’APPELER COMME ÇA!

Je ne sais pas ce qui m’a prit, mais je suis maintenant debout devant lui les poings serrés le regard noir et les crocs sorties. C’est venu tout seul, ça m’a fait bondir du sofa et maintenant j’avais la main dans les aires avec une envie irréfutable de lui arracher la tête, mais je ne le fis pas. Non j’ai comme qui dirait, retrouvé mes idées claires et j’ai stoppé net mon élans de rage. Mon visage s’éclaira aussitôt pour laisser place au questionnement. Je le regardais, la main toujours en l’aire et je me suis mise à reculer lentement les quelques mètres que j’avais parcourut en une fraction de seconde juste avant ça. Je me reconnais pas, mais pas du tout. C’est lui...c’est de ça faute...J’allais bien avant qu’il n’arrive dans le décore.

-MAIS QU’EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ DE MOI?

Je commence à paniquer, je ne comprends pas ce que je fais chez un inconnu qui n’a pas hésité à me frapper. Je commence à avoir un peu peur, peur de se que je suis entrain de devenir...

Elle est vampire mais ne veux pas être nommée ainsi. Encore une créature qui ne s'accepte pas elle-même. Malgré la réaction de la jeune femme, le Prince n'eut aucunement peur mais un soupir s'échappa de ses lèvres. Il avait beau faire son possible, les vampires n'étaient plus que des créatures insignifiantes. Ce n'étaient plus des prédateurs...

"Ce que j'attends de vous ?"

Charles-Henry fut pris d'un fou rire. Comme si lui, le leader de la communauté vampirique avait besoin d'une créature comme elle.

"Vous ne comprenez vraiment rien mademoiselle. Vous êtes une vampire qui se refuse à elle même et vous mettez en danger notre communauté. Je ne puis accepter cela. Maintenant, deux choix s'offrent à vous. Soit je vous apprend nos us et coutumes, soit vous mourrez de suite."

Alors que ces paroles furent prononcées, deux hommes de l'armée pourpre firent leur apparition, lourdement armés. Le Prince ne devait pas se salir les mains pour une enfant comme elle.

Décidément, je n’aurais vraiment pas du emprunter cette route ce soir. Je me retrouve avec un fou qui se crois prince des vampires et des...soldat? Ce n’est décidément pas ma soirée. Je regarde les deux nouveaux qui se sont approché de moi au moment où l’autre fou parla de me tuer.

-Me tuer! Oh non je vous en pris!

Mais il est vraiment plus fou que ce que je ne l’aurais cru.

-C’est une sorte de secte c’est ça?

Puis là, je semble comprendre, enfin je crois comprendre ce qui lui prend...

-On se connait? Je veux dire... on se serait connu dans le passer? Je vous ais fait quelque chose je ne sais pas moi...et vous voulez vous venger c’est ça!?

Si c’est ça et qu’il demande pardon, je suis vraiment dans la merde. Peut-être que si je lui explique mon amnésie il comprendra et sera plus...gentil. Non je rêve en couleur c’est un fou, il va rire et me tuer juste pour le plaisir de le faire. Je recule un peu pour me faire stopper par le fauteuil où je tombe assise, bouche bé par ce qui se passe dans la sale.

-Écouter si je vous dois de l’argent...je suis navré, mais je ne suis pas très riche...

Je panique, je dis vraiment n’importe quoi, tout pour vu que ça m’aide en bout de ligne!

Plus l'affaire avançait, plus la jeune vampire perdait ses moyens. Il y avait quelque chose dans ses yeux, quelque chose mais le Prince n'arrivait pas à savoir. On pourrait presque parler d'un vide, du néant. Les deux soldats restèrent à leurs positions, c'est à dire à l'entrée du salon. Le majordome arriva avec une nouvelle bouteille dont il servit d'abord à la jeune femme puis à son maitre.

"Mademoiselle, je ne comprends absolument rien à vos paroles. Vous ne savez vraiment pas qui je suis à ce que je comprends. Je suis Charles-Henry d'Avignon, Prince des vampires."

A ces mots, elle devrait s'incliner mais intérieurement, il savait qu'elle n'en ferait rien. Même les vampires qui souhaitaient le voir tomber s'incliner par respect au protocole mais elle, elle n'en faisait rien. Il y avait quelque chose qui clochait en cette fille mais quoi ?

"Je ne connais ni votre nom, ni votre age d'infant. Parlez moi de vous. A la base, je ne vous veux aucun mal mais vous avez agi impunément contre ma personne alors j'ai décidé de vous faire subir une correction qui a déjà eu lieu. Parlez sans crainte, je ne suis pas votre ennemi."

Autant la rassurer pour en savoir plus sur elle et statuer ensuite sur son cas.

Encore cette histoire de prince des vampires, il dit qu’il ne comprend rien, mais là c’est plutôt moi qui ne comprends rien à ce qu’il raconte. Il veut en savoir plus sur moi alors que je n’en sais pas grand-chose sur moi-même. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose dans sa voix me rassure assez pour que je lui réponde

-Je...Eh bien...Je ne sais pas...j’ai 18 ans environ...je ne sais pas exactement. Je travail dans un bar où je dance

À ses paroles de dé zippe ma veste, avec la tenue que je porte il comprendra facilement quel genre de dance. Je ne sais pas pourquoi, c’est la première fois, mais je me sens gêner de dire ça à un inconnu. Peut importe je continue

-eum... je m’appel Mandélia...plutôt, je me suis moi-même trouver ce nom, il est plutôt spéciale non?

Question à laquelle je n’attends aucune réponse. C’est à se moment là que je ne sais plus quoi dire. Ce n’est pourtant pas compliquer...si seulement je pouvais me rappeler...

-Si vous voulez en savoir plus je suis désolé de pas en être capable...

Malaise, je me sens tout à coup ridicule de lui avoir dit ça et ça me frustre un peu d’être rendu dans cette situation c’est avec agacement et un peu de rage que je lui crie

-Mais merde qu’est ce que vous voulez...et ne parler plus de votre histoire de prince des vampires parce que je crois que je vais vous rire en pleine face!

Elle s'ouvre enfin vers lui, en raconte un peu sur elle mais elle reste indécise, ne sais pas où aller. Le Prince a déjà son nom, un exploit en soi. Il devait lui faire accepter la réalité, ses actions et sans utiliser ses pouvoirs. Non, il devait faire comme toujours, user des mots.

"Mademoiselle Mandélia, vous ne souhaitez pas que je vous nomme vampire mais réfléchissez clairement à vos actions sur ma personne. Vous avez bu mon sang et le liquide que vous avez bu dans votre verre en était aussi. Pourquoi donc refusez vous la réalité ?"

Charles-Henry devait en savoir plus sur elle, sur ce refus avant d'avancer sur ce sujet. Il venait de gagner quelques points, autant ne pas les perdre prématurément.

-Ce que vous appeler vampire moi j’appel ça maladie. Les vampires ça n’existe pas voyons, ce n’est que pour faire peur aux jeunes enfants...

Je croise les bras en soupirant. J’en ais marre de l’entendre parler de c’est créatures mystiques aux crocs pointu et à la soiffe insuffisante de sang...En plus il dit que je lui ais bus son sang, quel bonne blague. Mes idées se brouillent.

-Boire votre sang, c’est très amusant Charles...je n’ais aucun souvenir d’une telle chose...

En fait, je n’ais aucun souvenir de presque rien sur notre rencontre. Il m’a frappé je me suis défendu, je crois...puis là j’ai un flash de moi sautant sur ce...Charles-Henry. Je me rappel aussi les nombreux soirs où je perdais connaissance après avoir tout démoli dans mon appartement et lorsque je me réveillais le jour caché dans mon garde robe, incapable d’en sortir tellement les rayons du soleil me faisait mal aux yeux...non...ça existe du monde allergique au soleil, là encore sa ne veux rien dire... Je ne m’étais jamais vraiment poser de question sur ce qui m’arrivait après cette...immense perte de mémoire sur la moitié de mon existence...Je le regarde un moment, l’aire perdue. Je ne sais plus quoi dire, mis à part qu’il a tord et qu’il est fou. En tout cas, s’il veut me garder dans cette endroit se n’est pas moi que ça va déranger, cette place est cent fois plus belle que mon petit appartement minable...au fait...

-on est où au juste?

Elle essaie de rester rationnelle, logique, humaine. Il y a une personne qui lui ressemble...Isadora. Si les mots ne servent à rien, alors autant agir. Le Prince se leva et se dirigea vers l'un des murs et prends un poignard exotique. Il se plaça ensuite devant la jeune vampire et s'entailla les veines. Il mit ses mains en forme de coupe et le sang commença doucement à couler. La vue du sang donne à chaque vampire une soif insatiable mais si nous sommes rassasiés. Elle nomme cela une malédiction et elle a raison car nous en sommes dépendant. Le Prince ne le sait que trop bien.

Il ne prononça aucune parole mais la fixa de ses yeux froids.

Il a prit un couteau étrange de sur son mur et c’est là que j’ai commencé à avoir peur. Mon cœur s’était mit à débattre dans ma poitrine. Plus il s’avançait vers moi plus je m’incrustais dans le fauteuil, je suis sûr que si j’avais pu, je me serais glisser en dessous des coussins. Puis là il se coupe le poignet, sur le coup j’ai eu un frisson d’amertume, mais là il y eut un coulis de sang qui glissa jusque dans le creux de sa main qu’il avait tendu vers moi. Mon cœur stoppa net, aussitôt mes yeux se rivèrent sur le rouge vif dans sa main. Je ne m’en suis pas rendu compte, mais j’étais rendue sur la pointe des pieds accrocher au dossier du fauteuil pour me tendre vers sa main pour voir de plus proche. Durant une fraction de seconde j’ai relevé mon regard pour le regarder lui, il avait un regard froid, j’avais l’air misérable dans son regard. Aussitôt je ne sais pas comment j’ai pu réussir à me détacher de son regard, mais je me suis propulser vers l’arrière et j’ai basculé par-dessus le fauteuil pour me retrouver sur le dos. Je me redresse rapidement pour me relever et reculer rapidement, on dirait que je ne sais pas où allé, mais pourtant je veux aller vers lui. En chemin, j’accroche quelques meubles, puis j’arrête de reculer. Je sens de petite perle de sueur froide sur mon front, ma vue se brouille, encore...comme à chaque fois que je perds la notion du temps. On dirait que tout est au ralentis autour de moi, j’entends mon cœur battre, j’entends plusieurs cœurs battre. Puis je vois plus loin, le poignet de Charles sans entaille, mais avec un coulis de sang. Je me sens trembler, mais je ne suis pas sûr que se soit de la peur. La panique s’empare de mon corps.

-STOP! ARRÊTER!

Pourtant il ne fait rien. Il me regarde, c’est tout.

Elle fuit. Elle a peur, peur de révéler sa nature. Elle l'acceptera d'elle même, elle se réveillera en tant que vampire de sa propre volonté. Pourtant, il continue d'avancer vers elle, les mains en coupe remplit de son sang. Il ne la force pas, non, ce n'est pas son but. Un peu de sang coule sur la moquette de même couleur mais il continue d'avancer, encore et encore. Il ne dit rien, ses yeux froids pénétrant la pauvre créature devant lui.

Sa peur, cela ne le fait même pas sourire. Il en a vu des vampires qui ne s'assumaient pas et la plupart mourrait prématurément mais alors pourquoi faisait-il cela pour elle. Pour le bien de la communauté ? Pour une satisfaction personnelle? Il ne pouvait le dire.

Il avance en plus! Mais il est fou. Je le fixe droit dans les yeux, je ne veux pas regarder plus bas, je n veux pas voir se rouge vif...se rouge qui...qui coule sur le plancher. Je m’approche rapidement et je colle mes mains en dessous des siennes. Je le regarde encore droit dans les yeux. Je suis étonnement calme, comme si j’étais devenue quelqu’un d’autre.

-Attention, vous en gaspillé.

Ma voix est douce et calme. On croirait entendre une femme alors que je ne suis encore qu’une enfant. Je sens une goutte qui glisse entre ses doigts et qui vient glisser sur ma peau. À se moment je baisse la tête pour regarder le creux de sa main que j’ai remonté vers mon visage. Je sens mes lèvres qui frétillent d’envi. Je ne suis plus capable de me retenir, je lève sa main vers ma bouche pour boire le peu de sang qu’il a dans le creux de sa main. Oui, c’est quelqu’un d’autre, je me sens être quelqu’un d’autre et je ne comprends pas. C’est la vu du sang qui me met dans toutes c’est états. C’est le sang qui me change complètement. Il ne reste plus de sang dans le creux de sa main que je peux boire, mais je tire sa main encore un peu pas pour boire le sang non, mais bien pour licher le fond de sa main. Mes lèvres sont trempées de sang et pendant que je liche le fond de sa main je relève mon regard d’émeraude pour le fixé directement dans ses yeux de glace. J’affiche alors un sourire assez malin et joueur, mais je ne sais pas pourquoi. C’est le sang, qui me rend aussi bestiale...je devrais peut-être l’écouter...

Elle le regarde dans les yeux et tout en elle change. Ce n'est pas une autre personne qu'il voit en face de lui, non, c'est Mandélia mais sous sa vraie forme, celle d'une vampire. Ses mains rencontrèrent celle du Prince et doucement, elle but ce sang, celui d'un vampire. Elle en arriva même à lécher sa peau pour ne pas en perdre une goutte. Si avec cela, elle ne se réveille pas, c'est qu'il y a un traumatisme encore plus important dans son esprit.

Alors que le contact était toujours présent, que leurs mains se joignaient, le Prince continua à la fixer de ses yeux bleus. Ils n'étaient plus aussi froid qu'avant.

"Mandélia, je suis désolé d'agir ainsi mais tu te devais de comprendre ta nature pour t'éviter des problèmes."

Pourquoi la rassurait-il ? Pourquoi faisait-il autant pour elle ?

Cette fois c’étais sûr, il n’y avait plus de sang. Je...je l’avais bu. Je ne comprenais pas ce que j’étais entrain de faire, mais je le faisais. C’étais peut-être ‘’elle’’ la vrai moi, celle que mes souvenir ont effacés. Par contre je ne comprenais pas pourquoi il ne m’avait tout simplement pas tué comme il l’avait dit. Non, au lieu de cela, il s’entêtait à me faire comprendre que j’étais...différente. Peut-être que si je continue de jouer se petit jeu, je pourrais échapper à la mort. Je suis une jeune petite fille, innocente et douce, c’est trop facile.

-Mais pourquoi vous entêter de me faire comprendre quelque chose à laquelle je n’ais jamais cru. Ça ne fera que vous embarrasser de ma personne.

Je me redresse et laisse descendre doucement ma main qui est toujours en contacte avec celle de Charles et m’approche un peu

-Pourquoi garder une petite fille amnésique comme moi, je ne vous servirai à rien

Je lui fais un petit sourire en coin. Je ne sais pas trop pourquoi je lui aie dit ça, mais j’ai déjà hâte de voir sa réaction.

Amnésique...C'était dont cela qu'il avait lu dans ses yeux. Cela était tout de même ironique. Elle qui savait utilisé le pouvoir de dominer l'esprit des gens, elle était amnésique. Pour Charles-Henry d'Avignon, ceci n'était pas un problème. Son pouvoir était celui d'un ancien et rendre la mémoire lui était possible mais le souhaitait-elle ? Sa main resta accroché à celle du Prince comme si elle avait peur de perdre quelque chose.

"Mandélia, je suis Prince même si cela te fait sourire. Tu ne sais plus rien de nous, de toi alors, je me dois de te rafraichir la mémoire, de te faire comprendre tes facultés, tes obligations, tes devoirs, tes responsabilités mais aussi tes faiblesses. Je serai ton mentor si il le faut."

Maintenant, il comprenait. Cette vampire s'était perdue et il était de son devoir de leader de la remettre sur le droit chemin. Telles étaient ses obligations de Prince.

D'un signe de la tête, il ordonna aux gardes de se retirer. Il avait beaucoup de choses à lui dire, à lui inculquer et une nuit ne suffirait pas.

Les mots: ‘’je serai ton mentor s’il le faut’’ résonnèrent dans ma tête un petit moment. Il croyait vraiment que j’étais vampire, il fallait que je le laisse croire que je le croyais aussi. Rester ici avec se fou pourrait m’aider plus que je ne le crois. Les gardes sont maintenant sortis, il ne reste que moi et lui, je reste dans mon rôle, même si intérieurement, je ne ressens rien de tel. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais maintenant peur de me retrouver seule, il avait réussi à faire sortir quelque chose d’incontrôlable et...j’aimais ça.

-Tu n’as pas peur que je sois trop dans tes jambes? Je suis une enfant après tout non?

Je le regardais toujours directement dans les yeux, comme si je cherchais à le dominer, mais pourquoi? Je n’en sais rien, mais maintenant que j’étais...’’quelqu’un d’autre’’ on aurait dit que c’était plus fort et instinctif chez moi. Puis tout à coup quelque chose d’étrange se passait. Il y avait des gens qui parlaient, mais ils avaient tous la même voix. Peut-être les gardes de l’autre coté de la porte. Sur le coup je ne fis rien, mais plus je me concentrais sur le regard de Charles plus les voix s’intensifiaient, j’en avais un petit mal de tête. Mon visage effaça aussitôt le joli sourire pour faire place à une petite douleur. Je ne comprenais pas ce qu’ils disaient, mais ils parlaient vraiment fort, mais cela ne semblait pas déranger Charles car il ne bronchait pas.

- Mon dieu qu’ils parlent fort!

Ma voix sortie instinctivement plus forte que je ne l’aurais voulu. Tout ce que je pouvais comprendre c’est qu’ils se posaient un milliard de questions. Durant un moment je fus forcé de quitter Charles du regard pour regarder la porte et au moment où j’allais leur crier de se taire, il n’y avait plus de voix. Soulagement...ils m’avaient peut-être entendu dire à quel point ils parlaient fort. Je me retourne vers Charles pour lui faire un petit sourire gêné. Je le regarde à nouveau, mais moins directement. J’attendais de voir ce qu’il allait me répondre.

Elle entendait des voix mais le Prince lui, n'entendait rien. Son esprit lui jouait des tours. Donc, elle avait reçu un choc plus important que ce que pensait le leader de la communauté vampirique. Il devait en savoir plus sur elle, sur ces éléments qui étaient au fond d'elle. Qu'est ce qui l'empêchait de sa savoir pleinement vampire ? Qu'est ce qui l'a rendu amnésique ?

"Dans mes pattes ? Tu es plus vieille que tu le crois a moins que tu sois une sang-pure. mais ne t'inquiète pas pour moi, j'ai plus de temps libre que tu ne le crois."

Pendant ce temps où il la regardait dans les yeux, il prépara son intervention dans son esprit. Il fallait qu'il sache ce qu'elle cachait et, si cela était vraiment trop grave, elle resterait ce qu'elle était aujourd'hui. Comme a son habitude, le Prince arriva dans son esprit sans qu'aucun ne puisse s'en rendre compte, pas même elle qui utilisait les mêmes pouvoirs, l'avantage de l'âge et il commença a fouiller en elle comme si il lisait un livre.

[Si tu le souhaites, tu peux m'envoyer tes infos via MP ou l'écrire dans ce post. Si tout est dans ta feuille, dis le moi.]

Une sang pure? Mon dieu il y crois vraiment fort. Puis je remarque qu’il commence à me fixé plus intensément qu’au début, je ne comprend pas trop ce qu’il fait et je lui souri bêtement. Puis des images se mettent à défiler dans ma tête, comme si je me mettait à pensé, à me souvenir...

Je me vois assise devant un miroire, je me brosse les cheveux, mes yeux sont d’un vere intense et j’ai l’aire triste, mais je ne sais pas pourquoi. Ensuite je vois un champ de fleures et une jeune fille y courrire, mais il fait nuit. Je présume que cette fille c’est moi. Je vois une femme, une très belle femme qui tend ses bras vers moi, elle a les même yeux que moi elle me souris et m’appelle Stéphanie. Je vois ensite plein d’image de guerre, des loup immense qui court à travers le même champ que j’ai vu juste avant, mais cette fois il y a beaucoup de personnes. Des cris, du feu, des cadavres au sol. Je vois la jeune femme mourrire devant mes yeux et un homme qui était venu à sa resscousse se faire décapiter devant moi. Je voi un loup me sauter dessus puis trou noir.

Je commence à avoir peur, je ne comprend pas pourquoi je pense à ses choses là. D’où vienne ses images. Mon cœur commence à débattre plus vite, je regarde Charles qui semble toujours me fixé aussi intensément sans aucune réaction à ma douleur mental.

Des épés qui se fracasse, une forteresse qui tombe, des hommes qui viennent me chercher pour me cacher. Des images de moi sur une scènes de danse, c’est moi à mon travail, se sont...des souvenirs. Ils sont tous confu dans la ligne du temps, je ne comprend pas ce qui me prend. Des images de cette femme encore, elle est dans les bras de l’homme qui c’est fait décapiter, surement son maris. Je vois une ruelle se dessiner devant moi, elle défile rapidement, comme si je me déplaçait à la citesse de la lumière. Une femme, on dirait un putin de l’âge médiéval. Les maisons et tout le décor semble asser vieux et encien. Je me vois bondir sur cette femme et lui mordre le cou à en lui arracher tellement c’étais sauvage. Puis un homme qui me fracasse le crane au sol...trou noir. Puis, ce que je redoutais le plus...C’est deux corps, la jeune femme et cette homme, je les reconnais maintenant. Recouvert de sang, une immense marre de sang. J’en suis recouverte, j’ai peur. Je vois ensuite moi qui se regarde dans la glace briser de l’endroit où je me suis réveillé, j’ai le crâne a moitier ouvert et je le voi qui se referme petit à petit, j’ai les cheveux imbibé de sang sec et mon visage en est recouvert. Les images me font tellement mal, que je ressent encore cette peur et se dégout encore aujourd’hui dans cette pièce en face de Charles qui me regarde toujours, c’est là que je comprend. C’est lui...je ne sais pas comment il fait, mais je suis sur que c’est lui qui fait ça. Puis ma voix ma voix qui résonne dans ma tête, qui cris

*ARRÊTE!*

Puis sur le coup, je le repousse violament et d’une force que jamais je ne m’aurais cru capable.

» Envie de sortir.. [libre]
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